Le présent article interroge la capacité des candidatures olympiques à créer les conditions de l'articulation entre les politiques sportives fédérales et locales. Il s'appuie sur un cas d'étude portant sur la relation entre Saint-Quentin-en-Yvelines (un territoire intercommunal situé à 20 kilomètres de Paris) et la Fédération française de cyclisme entre 2000 et 2020. La contribution retrace le processus de collaboration entre ces deux organisations dans les contextes de candidature parisienne aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2012 et de 2024. En s'appuyant sur la force explicative des dynamiques locales, les auteurs mobilisent la théorie des flux de Kingdon (1984) pour souligner le rôle déterminant des candidatures olympiques dans la convergence des flux des problèmes, de la politique et des politiques publiques. Celles-ci favorisent donc l'ouverture de fenêtres d'opportunité vers la mise en place de politiques sportives partenariales.